Journaliste reconnue, productrice de documentaires et maman de deux enfants, Léon (7 ans) et Lila (4 ans), Mélissa Theuriau mène de front carrière et vie de famille. La sublime épouse de Jamel Debbouze se confie à La Parisienne.
Récompensée par un trophée de "La Parisienne les femmes influentes", Mélissa Theuriau peut se targuer d'avoir réussi dans son domaine. Malgré tout, la journaliste s'en veut. Comme elle le confesse, trouver l'équilibre pour gérer à la perfection travail et foyer n'est pas simple. "Je culpabilise, comme toutes les femmes qui essaient de concilier leur vie personnelle et leur vie professionnelle. Mais bon, j'ai une chance folle, celle d'être aidée. Donc je peux partir trois jours en semaine sans que ce soit trop contraignant. Et je peux emmener mes enfants à l'école et dîner avec eux le soir", confie-t-elle.
Aimante et proche de Lila et Léon à qui elle consacre la plupart de son temps libre, Mélissa Theuriau est pourtant loin de se définir comme une mère idéale, sauf quelques fois : "J'arrive parfois à me trouver remarquable, je me dis même 'quelle chance ont ces enfants d'avoir une mère comme moi !' Et je passe aussi par des moments moins glorieux où je regrette de manquer de patience, de n'être pas assez là quand ils ont besoin de moi. Bref, j'oscille entre ces deux sensations d'être une mère indigne et une mère géniale !"
En proie aux doutes à la maison, la jolie jeune femme de 37 ans mène sa société de production d'une main de maître. Après avoir produit un documentaire avec Florence Cassez sur les erreurs judiciaires, diffusé sur Planète +, elle en prépare un nouveau sur l'insertion de réfugiés politiques dans de petites villes de France. "On comprend les difficultés auxquelles les migrants sont confrontés, mais on réalise aussi qu'ils ont soif de survivre, de travailler et d'éduquer leurs enfants sans la peur de mourir", déclare-t-elle.
Deux autres films, un premier sur l'éducation Montfermeil et un second sur un génie des algorithmes verront également le jour. Enfin, Mélissa Theuriau écrit son premier film, une comédie "sur la difficulté que nous avons à vivre sans culpabilité", adapté du livre Pas plus de 4 heures de sommeil de Marlène Schiappa.