Si devenir parent n'a rien de reposant dans les premières années, celles qui suivent sont aussi intenses dans un autre genre. L'adolescence est la période que les familles redoutent et personne n'y échappe. Que l'on soit célèbre ou non, de tous milieux confondus, l'entrée dans l'âge ingrat est une période délicate qui mène bien souvent au conflit. Rachida Dati en témoigne. Maman de Zohra, 14 ans, la célèbre élue parisienne a prouvé que sa fille avait hérité de son tempérament de feu.
Quand la jeune fille n'est pas contente, elle le fait savoir et tous les moyens sont bons. En femme politique et maire du 7ème arrondissement de Paris, Rachida Dati est souvent conviée dans des émissions de télé parmi lesquelles Quotidien, programme présenté par Yann Barthès sur TMC et apprécié des plus jeunes. Un exercice qu'elle pratique le moins souvent possible, consciente des conséquences qu'il aura sur sa relation avec Zohra : "Chaque fois que je passe dans Quotidien ou dans une émission que regardent les ados, elle me fait la tête pendant une semaine, précise-t-elle au Point.fr. Elle trouve que j'en fais trop. Elle est gênée devant ses copains le lendemain au collège. Pas question de lui imposer ça."
Si elle a hérité de la force de caractère de sa célèbre maman, l'adolescente l'a également construite à cause des nombreuses attaques dont elle a été victime à l'école. Elle a notamment subi du harcèlement moral de la part de ses camarades, un fléau qui l'a conduite tout droit à l'hôpital à l'époque : "C'était très gênant. J'ai essayé de la protéger de ça mais elle a vécu toute sa scolarité de primaire en changeant d'établissement tous les ans. À cause de cette histoire de harcèlement. Elle a été harcelée par un petit garçon, fils d'une personnalité. Ça s'est fini à l'hôpital Necker. Est-ce que c'est ça, la liberté de la femme ? Qu'on s'attaque à cette petite fille ?", confiait Rachida Dati en 2021 sur France Inter.
Pour Rachida Dati, hors de question de s'attaquer aux plus faibles. Si elle accepte volontiers les critiques et les coups bas à son égard, on ne touche pas à sa fille : "J'ai échappé à la violence, la brutalité, à des attaques, à des conditions matérielles épouvantables. Je travaille à plein temps depuis l'âge de 14 ans. J'ai eu cette petite fille dans de bonnes conditions. Je me dis, 'Pourquoi veut-on la détruire ?' Donc je l'ai protégée de ça, je ne l'ai jamais exposée. J'ai trouvé ça très indigne et je n'ai pas voulu céder. La limite a été la santé mentale de ma fille." Une mère avant tout.