Gérard Depardieu en Russie le 6 janvier 2013© Itar Tass/BestImage
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Exilé fiscal en Belgique et détenteur d'un passeport russe, le monstre sacré du cinéma français qu'est Gérard Depardieu truste les médias depuis des semaines. Controversé, attaqué et défendu de part et d'autre, l'acteur de 64 ans s'est même retrouvé raillé pour les besoins d'une campagne publicitaire, Sixt. Des moqueries et des critiques qui n'entament pas le vrai amour de Depardieu pour le cinéma.
S'il a indiqué ne pas dire non au cinéma français, il s'implique actuellement corps et âme dans le long métrage du réalisateur américain Abel Ferrara où il incarne DSK. Ainsi, alors qu'il était attendu en France au tribunal pour son accident en scooter en état d'ivresse, il était au Monténégro afin d'obtenir des financements pour son long métrage. Ce qu'il a d'ailleurs réussi à faire, permettant au film d'Abel Ferrara d'entamer le tournage. Gérard Depardieu sera dès le 15 janvier à New York pour démarrer ce film palpitant, et il sera rejoint à la fin du mois par Isabelle Adjani, qui se glissera dans la peau d'Anne Sinclair.
Le déplacement de Gérard Depardieu au Monténégro coïncidait avec sa convocation le 8 janvier au palais de justice pour avoir conduit en état d'ivresse fin novembre. L'affaire sera renvoyée devant le tribunal correctionnel "d'ici à quelques mois". Gérard Depardieu a préféré dépenser son énergie pour concrétiser le projet dont rêvait Abel Ferrara, un long métrage inspiré de l'affaire DSK. Les financements ont été très difficiles à trouver, Canal+ trouvant par exemple le scénario trop glauque. Gérard Depardieu a donné de sa personne pour monter le film, et l'acteur, qui fait partie de ceux cités dans la polémique sur les salaires des comédiens, aurait même proposé de tourner gratuitement, comme il l'avait fait pour Mammuth de Gustave Kervern et Benoît Delépine.
Devant les caméras, dont celle de l'AFP, Gérard Depardieu s'est dit prêt à se présenter devant la justice pour se défendre en personne et sans la procédure "du plaider coupable", en expliquant que son rendez-vous au Monténégro était prévu de longue date et qu'il avait informé les personnes concernées, par l'intermédiaire de son avocat, de son absence : "Je n'ai pas fui le tribunal", a-t-il clamé. "[L'accident en scooter] c'est déjà réglé, tout va bien, la justice en France plus les avocats m'ont déjà renseigné et tout va bien. Donc je ne suis pas un criminel, j'ai glissé sur mon scooter, je me suis endormi, voilà. Vous savez... avoir un petit peu d'alcool dans le sang, si je prends une salade un peu trop vinaigrée, je dépasse déjà la limite", a dit l'acteur. "Donc cette question-là, elle est réglée, tout va bien et je peux rentrer chez moi en France, il n'y a aucun problème", a-t-il insisté. Revenant sur son exil fiscal, il a déclaré trouver irresponsable de la part d'un État de se retrouver à 64 ans à payer 87% d'impôts, tout en ajoutant qu'il ne collectionne pas les passeports : "Je suis un citoyen du monde."
L'affaire Depardieu a pris une ampleur étonnante, au point d'inquiéter l'entourage de l'acteur. Dernièrement, Josée Dayan a pris le micro dans Le Petit Journal pour défendre son ami, le décrivant comme un homme très sensible. La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a également fait entendre sa voix : "Il faudrait que tout ça redevienne un petit peu rationnel. Personne n'a jamais remis en cause le grand, l'immense talent d'acteur de Gérard Depardieu", dit la ministre, prête à recevoir et à discuter avec lui s'il revenait en France, rappelant que le président François Hollande s'était déjà entretenu avec lui par téléphone, le 1er janvier. Un début de rétro-pédalage des ministres du gouvernement socialiste ?
S'il a indiqué ne pas dire non au cinéma français, il s'implique actuellement corps et âme dans le long métrage du réalisateur américain Abel Ferrara où il incarne DSK. Ainsi, alors qu'il était attendu en France au tribunal pour son accident en scooter en état d'ivresse, il était au Monténégro afin d'obtenir des financements pour son long métrage. Ce qu'il a d'ailleurs réussi à faire, permettant au film d'Abel Ferrara d'entamer le tournage. Gérard Depardieu sera dès le 15 janvier à New York pour démarrer ce film palpitant, et il sera rejoint à la fin du mois par Isabelle Adjani, qui se glissera dans la peau d'Anne Sinclair.
Le déplacement de Gérard Depardieu au Monténégro coïncidait avec sa convocation le 8 janvier au palais de justice pour avoir conduit en état d'ivresse fin novembre. L'affaire sera renvoyée devant le tribunal correctionnel "d'ici à quelques mois". Gérard Depardieu a préféré dépenser son énergie pour concrétiser le projet dont rêvait Abel Ferrara, un long métrage inspiré de l'affaire DSK. Les financements ont été très difficiles à trouver, Canal+ trouvant par exemple le scénario trop glauque. Gérard Depardieu a donné de sa personne pour monter le film, et l'acteur, qui fait partie de ceux cités dans la polémique sur les salaires des comédiens, aurait même proposé de tourner gratuitement, comme il l'avait fait pour Mammuth de Gustave Kervern et Benoît Delépine.
Devant les caméras, dont celle de l'AFP, Gérard Depardieu s'est dit prêt à se présenter devant la justice pour se défendre en personne et sans la procédure "du plaider coupable", en expliquant que son rendez-vous au Monténégro était prévu de longue date et qu'il avait informé les personnes concernées, par l'intermédiaire de son avocat, de son absence : "Je n'ai pas fui le tribunal", a-t-il clamé. "[L'accident en scooter] c'est déjà réglé, tout va bien, la justice en France plus les avocats m'ont déjà renseigné et tout va bien. Donc je ne suis pas un criminel, j'ai glissé sur mon scooter, je me suis endormi, voilà. Vous savez... avoir un petit peu d'alcool dans le sang, si je prends une salade un peu trop vinaigrée, je dépasse déjà la limite", a dit l'acteur. "Donc cette question-là, elle est réglée, tout va bien et je peux rentrer chez moi en France, il n'y a aucun problème", a-t-il insisté. Revenant sur son exil fiscal, il a déclaré trouver irresponsable de la part d'un État de se retrouver à 64 ans à payer 87% d'impôts, tout en ajoutant qu'il ne collectionne pas les passeports : "Je suis un citoyen du monde."
L'affaire Depardieu a pris une ampleur étonnante, au point d'inquiéter l'entourage de l'acteur. Dernièrement, Josée Dayan a pris le micro dans Le Petit Journal pour défendre son ami, le décrivant comme un homme très sensible. La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a également fait entendre sa voix : "Il faudrait que tout ça redevienne un petit peu rationnel. Personne n'a jamais remis en cause le grand, l'immense talent d'acteur de Gérard Depardieu", dit la ministre, prête à recevoir et à discuter avec lui s'il revenait en France, rappelant que le président François Hollande s'était déjà entretenu avec lui par téléphone, le 1er janvier. Un début de rétro-pédalage des ministres du gouvernement socialiste ?