Isabelle Adjani à Paris le 8 février 2010.© BestImage
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Sans tabou dans son interview pour le magazine Le Point, à l'heure où elle remonte sur les planches avec le spectacle Kinship, la star française Isabelle Adjani ouvre son coeur pour parle de son existence, sa relation avec sa mère comme celle qu'elle est pour ses deux fils, Barnabé et Gabriel-Kane, dont les pères sont respectivement Bruno Nuytten et Daniel Day-Lewis. La lumineuse Adjani réagit également sur d'autres sujets, comme le film sulfureux qu'elle a refusé et l'affaire Gayet...
Isabelle Adjani a finalement refusé de participer au film Welcome to New York, librement inspiré de l'affaire Dominique Strauss-Kahn, elle a été remplacée par Jacqueline Bisset. Elle croit savoir, par relation interposée, qu'Anne Sinclair a été sensible à la décision de l'actrice : "Même un artiste ne peut pas s'autoriser n'importe quel type de fiction quand les gens concernés ont leur vie à vivre et sont déjà persécutés. Or, je craignais que le film n'évolue vers quelque chose de plus misogyne, je n'y avais plus ma place. Et puis, il y a eu une espèce d'identification du metteur en scène au personnage, j'ai eu l'impression que Ferrara était fasciné, fou amoureux de Depardieu, c'est ce que j'ai dit à Gérard : je ne veux pas vous servir d'accompagnatrice, de tenir la chandelle."
L'actrice connaît bien le monstre sacré du cinéma pour avoir joué avec lui dans le magnifique Camille Claudel et plus récemment Mammuth. Elle admet que ses déclarations sur son ami Poutine la choque et qu'il aurait pu mettre sa notoriété au service d'autre chose, mais elle ne le lynche pas et le voit comme un géant traqué. Elle se désole que personne n'ait voulu comprendre les souffrances de l'homme qui cumule les controverses...
Si elle s'est exprimée sur Nabilla et le traitement médiatique de sa personne, Isabelle Adjani réagit à un autre dossier : l'affaire Julie Gayet/François Hollande. L'ex-compagne du président de la République, Valérie Trierweiler a sorti un livre explosif sur son passage à l'Elysée, Merci pour ce moment : "Elle est sûrement de mauvaise foi quand elle dit qu'elle n'a pas cherché la vengeance, mais c'est une mauvaise foi tellement romanesque. (...) Alors cette revanche, moi j'oserais dire que c'est plutôt une avancée pour les femmes. Cela n'empêche pas mon admiration et mon amitié pour Julie Gayet."
Isabelle Adjani a quelques projets. Sa prochaine pièce sera avec Luc Bondy : "J'ai envie de faire un grand texte avec lui, plutôt du côté russe." Au cinéma, elle commencera début mars le film Les Visages écrasés, adapté du livre de Marin Ledun qui se passe dans un milieu qui s'apparente à celui de France Télécom. Le personnage principal est un médecin du travail face aux salariés et aux risques de suicide. Il sera réalisé par Louis-Julien Petit, le réalisateur de Discount : "C'est le futur Ken Loach français", disait-elle, enthousiaste, dans Nice-Matin.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Le Point du 4 décembre
Isabelle Adjani a finalement refusé de participer au film Welcome to New York, librement inspiré de l'affaire Dominique Strauss-Kahn, elle a été remplacée par Jacqueline Bisset. Elle croit savoir, par relation interposée, qu'Anne Sinclair a été sensible à la décision de l'actrice : "Même un artiste ne peut pas s'autoriser n'importe quel type de fiction quand les gens concernés ont leur vie à vivre et sont déjà persécutés. Or, je craignais que le film n'évolue vers quelque chose de plus misogyne, je n'y avais plus ma place. Et puis, il y a eu une espèce d'identification du metteur en scène au personnage, j'ai eu l'impression que Ferrara était fasciné, fou amoureux de Depardieu, c'est ce que j'ai dit à Gérard : je ne veux pas vous servir d'accompagnatrice, de tenir la chandelle."
L'actrice connaît bien le monstre sacré du cinéma pour avoir joué avec lui dans le magnifique Camille Claudel et plus récemment Mammuth. Elle admet que ses déclarations sur son ami Poutine la choque et qu'il aurait pu mettre sa notoriété au service d'autre chose, mais elle ne le lynche pas et le voit comme un géant traqué. Elle se désole que personne n'ait voulu comprendre les souffrances de l'homme qui cumule les controverses...
Si elle s'est exprimée sur Nabilla et le traitement médiatique de sa personne, Isabelle Adjani réagit à un autre dossier : l'affaire Julie Gayet/François Hollande. L'ex-compagne du président de la République, Valérie Trierweiler a sorti un livre explosif sur son passage à l'Elysée, Merci pour ce moment : "Elle est sûrement de mauvaise foi quand elle dit qu'elle n'a pas cherché la vengeance, mais c'est une mauvaise foi tellement romanesque. (...) Alors cette revanche, moi j'oserais dire que c'est plutôt une avancée pour les femmes. Cela n'empêche pas mon admiration et mon amitié pour Julie Gayet."
Isabelle Adjani a quelques projets. Sa prochaine pièce sera avec Luc Bondy : "J'ai envie de faire un grand texte avec lui, plutôt du côté russe." Au cinéma, elle commencera début mars le film Les Visages écrasés, adapté du livre de Marin Ledun qui se passe dans un milieu qui s'apparente à celui de France Télécom. Le personnage principal est un médecin du travail face aux salariés et aux risques de suicide. Il sera réalisé par Louis-Julien Petit, le réalisateur de Discount : "C'est le futur Ken Loach français", disait-elle, enthousiaste, dans Nice-Matin.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Le Point du 4 décembre