La drogue paraît malheureusement très tendance à la télé : après les révélations de Jean-Luc Delarue, Thierry Ardisson (un demi-scoop...) et Vincent Lagaf' (Ah ), on s'attendait donc à ce que Laurent Ruquier en fasse de même dans l'interview qu'il accorde à TV mag...
Surconsommation de thé à la menthe, sniffage de feuilles d'eucalyptus, intra-veineuse de sirop de caramel : quelle est sa drogue ? Il n'en a pas. L'animateur-producteur et dénicheur de talents avoue être totalement clean : "Je préfère me réserver quelques plages pour faire du sport. Je me préserve en ayant une hygiène de vie correcte".
Ruquier, 47 ans, est donc sain... mais a essayé, par le passé. Il raconte qu'il a préféré tout essayer de façon intensive : "Moi, j'ai tout essayé... mais en une nuit ! C'était il y a dix-sept ans lors d'un festival. J'ai mis quarante-huit heures à m'en remettre..." Il a essayé et n'a pas envie de recommencer : "Déjà, je trouve moche le geste de prendre de la coke. Ensuite, je ne suis pas hypocondriaque, mais trouillard. Je trouve que le prix à payer de cette consommation est trop important. Enfin, je pense que ce n'est pas conciliable avec une grosse journée de travail".
Ruquier prend DSK pour cible et est prêt à voter Sarkozy !
Bosseur, sans aucun doute. Drogué, absolument pas. A moins que... accro peut-être à l'actualité. Ancien sniper sur scène, il continue de tirer à boulets rouges sur les personnalités politiques dans son talk-show hebdomadaire On n'est pas couché (France 2). Samedi dernier, Michèle Alliot-Marie et Anne Sinclair ont été les cibles. Cette dernière a été sujette à plaisanterie de la part de Ruquier et l'invité Bruno Gaccio à propos de ses déclarations sur l'avenir politique de son mari Dominique Strauss-Khan : "Quitte à être cocue, autant l'être au plus haut niveau" ; "la première cocue de France" se sont-ils amusés, en référence aux nombreuses "sexcapades" de DSK.
DSK d'ailleurs, ne tient pas une place particulière dans le coeur de Ruquier, pourtant homme de gauche reconnu. Alors quand TVmag lui demande pour qui il compte voter en 2012, la réponse est sans appel : "Question difficile... Peut-être pour François Hollande. Si le duel final oppose DSK à Nicolas Sarkozy, je pourrais voter Sarkozy. Je préfère l'original à un candidat qui ne représente pas les valeurs de la gauche". Une référence au poste de DSK au FMI et à ses affinités avec la droite (Nicolas Sarkozy plus précisément). Pourtant, grâce au président Sarkozy, Ruquier a pu tirer un avantage : "Je fais partie des Français à qui les impôts ont remboursé de l'argent. Merci M. le Président pour votre bouclier fiscal (rires). Même si mon idéologie est plutôt contre".
Naulleau doit se méfier...
Et quand on lui demande un mot sur ses deux cerbères, les Z'Eric, Ruquier accorde étrangement plus de clémence à Zemmour (mêlé à une affaire de racisme dont on attend la réponse demain, vendredi 18 février) qu'à Naulleau : "Naulleau doit davantage se méfier. Il doit faire attention à ne pas tomber dans des réflexes trop préconçus et il est très présent sur les chaînes. Zemmour me surprend encore. Mais les deux continuent de me faire marrer".
Il prend aussi un plaisir absolu à écrire des pièces de théâtre sur ce qui se passe dans la vie des Français, et qui l'interpelle. Allez voir "Parce que je la vole bien", sa dernière création qui se joue à partir du 20 février au 31 mars au théâtre Saint-Georges. Inspirée par l'affaire Bettencourt et très rigolote, cette pièce met en scène les comédiens Catherine Arditi , Ariel Wizman et Armelle qui s'en donnent à coeur joie ! Une bonne soirée de franche rigolade.