Le premier enfant du prince Harry et Meghan Markle est né ! Ce 6 mai 2019, la duchesse de Sussex a donné naissance à un petit garçon, à l'âge de 37 ans. Un heureux événement qui vient mettre un point final à une grossesse sous haute surveillance. Depuis l'annonce officielle en octobre dernier et jusqu'à ce qu'elle se retire, mi-mars, de la vie publique, l'ancienne actrice américaine et son ventre rond ont été au coeur de toutes les curiosités, plus ou moins nuisibles.
Au lendemain de l'annonce de la grossesse à l'automne, les futurs parents ont entamé leur première tournée royale dans le Pacifique. Enceinte d'environ trois mois, l'ancienne actrice ne s'est pas privée d'effectuer les visites et engagements officiels avec les mains posées sur son ventre à peine arrondi. Une gestuelle critiquée outre-Manche, Meghan Markle se retrouvant accusée d'en faire trop. Face aux détracteurs, d'autres adeptes de la famille royale ont pris la défense de la duchesse en avançant qu'il s'agit d'un réflexe biologique, naturel et bienveillant, qui vise à renforcer son lien avec son bébé.
Il n'aura pas fallu attendre longtemps avant que des rumeurs peu flatteuses viennent entacher l'image de la populaire nouvelle duchesse de Sussex. Six mois après les noces royales à Windsor, le palais de Kensington a annoncé que le prince Harry et Meghan Markle allaient quitter le Nottingham Cottage où ils résidaient jusque-là, non loin du prince William et Kate Middleton. C'est à Windsor que les Sussex ont choisi de poser leurs valises, au Frogmore Cottage. Les deux couples ne partageaient pas seulement une même adresse officielle, mais aussi une même équipe administrative.
La séparation des deux couples a donné lieu à de nombreux ragots affirmant que cette rupture était le résultat de tensions entre Kate Middleton et Meghan Markle : l'Américaine serait trop exigeante, tandis que sa belle-soeur britannique incarne la retenue et la bienséance. L'épouse du prince Harry se retrouve vite avec l'étiquette de diva qui, dès les préparatifs de son fastueux mariage, aurait fait des caprices : sur le choix de sa tiare, sur l'odeur dans la chapelle St George, sur les tenues des demoiselles d'honneur, dont la petite Charlotte (3 ans), fille de Kate Middleton... Le prince William aurait quant à lui émis des réserves sur la rapidité avec laquelle son petit frère s'est marié. Un manque de soutien qui aurait vexé le prince Harry.
Les deux couples ont eu beau se réunir à Noël, affichant larges sourires et regards complices, difficile pour les Fab Four de faire taire les rumeurs. Finalement, après de longs mois de rénovation, les Sussex ont emménagé dans leur nouvelle demeure en avril, juste à temps pour la naissance de leur premier enfant. Une prise d'indépendance qui ne serait en fin de compte que la suite logique pour le prince Harry qui, à 34 ans, sort de l'ombre de son grand frère. La reine a quant à elle donné sa bénédiction pour qu'il fonde sa propre maison royale avec une équipe administrative dédiée, qui s'efforce tant bien que mal de modérer les nombreux trolls qui s'en prennent à Meghan Markle sur les réseaux sociaux.
C'est sans surprise aux États-Unis que Meghan Markle a célébré sa baby shower, coutume incontournable outre-Atlantique, en retrouvant ses amies Amal Clooney, Serena Williams et Abigail Spencer pour cinq jours de vacances à New York, en février dernier. Mais les détails de ce voyage n'ont fait que renforcer son image de diva : un aller-retour en jet privé à 220 000 euros, une fête prénatale organisée dans la grande suite du Mark Hotel (66 000 euros la nuit), le chef étoilé français Jean-Georges Vongerichten en charge du "buffet", la harpiste renommée Erin Hill pour l'ambiance musicale... Au total, l'escapade aurait coûté près de 440 000 euros, qui ont été payés à titre personnel selon Kensington.
Les festivités se sont prolongées sur les réseaux sociaux avec la campagne virale #GlobalSussexBabyShower. Un mouvement initié par des fans, repris sur le nouveau compte Instagram de Meghan Markle et Harry, et qui a permis de récolter de nombreux dons pour les organisations caritatives que soutient le couple. De quoi apporter une note positive bienvenue à cette naissance royale.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Meghan Markle secoue les traditions de la famille royale britannique. Américaine, métisse, divorcée, féministe autoproclamée... Autant de qualificatifs qui, il y a encore peu, semblaient en contradiction avec les coutumes de Buckingham. De multiples rumeurs ont alors entouré les étonnants préparatifs pour la naissance du premier enfant de la duchesse : un accouchement à domicile au Frogmore Cottage, pour plus d'intimité et de confort ? Une naissance à l'hôpital St Mary de Londres, comme Kate Middleton ? Une seule chose a été confirmée par les jeunes parents : ils ont choisi de célébrer cet événement en privé, plutôt que de présenter le bébé à la presse dès le lendemain de sa naissance.
Au final, avec quelques jours de retard sur la date initiale, la duchesse de Sussex a donné naissance à son petit garçon vers 5h du matin le lundi 6 mai. Quelques heures plus tard, à Windsor, non loin du Frogmore Cottage, le prince Harry a lui-même annoncé l'heureuse nouvelle aux médias en affirmant être "incroyablement fier de sa femme".
Meghan Markle aurait fait appel à une doula pour l'accompagner, avant, pendant et après l'accouchement. Tout en prévoyant de s'appuyer sur sa mère Doria Ragland, les Sussex se seraient également impliqués dans la recherche d'une nounou qui serait non pas britannique, mais américaine, en envisageant de pousser la modernité encore plus loin en choisissant un homme nounou. Pour ce qui est de la nouvelle nurserie installée à Windsor, place à une décoration non genrée à base de gris et de blanc, avec des peintures vegan. Maintenant qu'il est né, nul doute que le royal baby sera au moins autant au coeur de nombreuses rumeurs que lorsqu'il était encore dans le ventre de sa maman...