Sa dernière apparition publique est récente puisque Valérie Trierweiler assistait le 17 juin au 21e Gala Musique contre l'oubli organisé par Amnesty International. Elle était alors au bras de son ami Jean-Marie Guibert dont elle sera le témoin de mariage. Mercredi 24 juin, l'ancienne première dame était l'invitée de C à vous sur France 5 au côté de Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, une association qu'elle soutient activement depuis trois ans. Valérie Trierweiler n'a pas échappé aux questions sur son ancien compagnon, le président François Hollande, ou le succès de son livre, cachant parfois difficilement son agacement. Mais la journaliste a aussi évoqué son plus jeune fils, Léonard, avec beaucoup d'émotion, et le secret qu'elle ne lui a révélé qu'à la toute dernière minute.
Interrogée par Anne-Elisabeth Lemoine sur l'interview accordée par Léonard à Mouloud Achour pour Clique sur Canal+ en avril dernier, Valérie Trierweiler revoit les images de son fils racontant qu'il avait lu son livre, Merci pour ce moment, qu'il l'avait trouvé très émouvant et qu'il n'en avait appris l'existence que trois jours avant sa sortie. L'ex-première dame a gardé le secret jusqu'au dernier moment, même auprès de son benjamin. "Non, je ne lui ai pas dit, parce que Léonard est resté proche de François Hollande, je n'ai jamais cherché à défaire la relation qu'ils avaient tous les deux. Et je ne voulais pas mettre mon fils en difficulté, en conflit de loyauté. Je ne lui ai pas dit pour le protéger, pour qu'il puisse se tenir en face de celui qu'il considérait comme son beau-père, qu'il soit à l'aise avec lui."
Dans son interview pour Clique, le jeune Léonard racontait sa première rencontre avec Hollande qui nettoyait la piscine. Il confiait aussi que, politiquement, il croyait toujours en lui mais que, comme beaucoup, il s'interrogeait : "Je crois en ce qu'il fait. Je l'ai vu au plus près et je ne sais pas comment ça se fait que ça ne marche pas, car il semble sincère et travaille tout le temps. Mais rien ne se passe, je ne comprends pas." Cette interview, Valérie Trierweiler n'était pas pour et elle le redit : "J'avais refusé de lui donner l'autorisation lorsqu'il était mineur. (...) Bon, quand il a eu 18 ans, il l'a fait. Je sais que les médias peuvent être difficiles. Je l'ai mis en garde comme n'importe quelle mère. Je cherche à protéger mon fils." Et quand Anne-Elisabeth Lemoine lui dit l'avoir trouvé touchant face à Mouloud Achour, Valérie Trierweiler ne cache pas sa fierté : "Oui, il l'est. C'est mon fils." Valérie et son ex-époux Denis Trierweiler ont deux autres fils, Anatole et Lorrain, plus âgés que Léonard.
Oui, mais non...
Parmi les autres sujet abordés, les écoutes téléphoniques révélées par WikiLeaks et Libération mardi. La réaction de Valérie Trierweiler, dont les conversations privées ont forcément été entendues, vaut son pesant de cacahuètes : "Non, ça ne m'inquiète pas. Je n'ai plus rien à cacher." Elle refuse cependant qu'on lui parle sans cesse du livre - "Ne me ramenez pas sans arrêt au passé", dit-elle - qui ne sera pas adapté au cinéma avant 2017.
Ce dont Valérie Trierweiler souhaitait parler dans C à vous, c'est la journée de vacances que le Secours populaire offrira cet été à des enfants qui ne partent jamais. Une opération que l'ex-première dame soutient de tout son coeur. Un don de 50 euros permet d'envoyer un enfant se créer des souvenirs inoubliables le temps d'une journée. Cette année, 70 000 petits en profiteront et verront pour la première fois la tour Eiffel le 19 août prochain. Le mois précédent, Valérie Trierweiler sera en mission au Japon avec le Secours Pop' dont l'action ne se limite à nos frontières.
Un mot sur la cour d'appel de Paris qui a débouté mercredi Patrick Devedjian de ses poursuites en diffamation contre les auteurs et l'éditeur du livre La Frondeuse. Dans ce livre qui fit grand bruit, les trois auteurs lui prêtaient une relation ancienne avec Valérie Trierweiler. Le député a été condamné à verser 1 500 euros à chacun d'entre eux ainsi qu'à l'éditeur au titre des frais de justice. La frondeuse du titre avait pour sa part obtenu 10 000 euros de dommages et intérêts pour atteinte à la vie privée. Valérie Trierweiler s'était ensuite désistée de son action en diffamation.