Nicolas Canteloup est d'une immense discrétion sur sa vie privée. Alors qu'il vient de célébrer les 10 ans de sa Revue de presque, tous les jours à 8h42 sur Europe 1, l'imitateur a accepté de se confier à nos confrères du Journal du Dimanche ce week-end. Avec pudeur, il évoque sa réussite et la mort de son frère aîné lorsqu'il était adolescent.
Il sort peu, travaille énormément. Lorsqu'il n'est pas à l'antenne, sur Europe 1, sur TF1 dans C'est Cantaloup au côté de Nikos Aliagas ou qu'il n'est pas sur scène, Nicolas Canteloup se réfugie chez lui où il vit entouré de chevaux. L'équitation est sa première passion et c'est à travers elle qu'il se ressource ou éduque ses enfants dont il ne souhaite pas révéler le nombre, encore moins les prénoms. Canteloup, 51 ans depuis quelques jours, est un homme secret mais il a accepté d'évoquer la mort de son frère quand il avait 17 ans dans une interview accordée au JDD : "C'est une fracture de la vie, confie Canteloup. Mais c'est loin maintenant. Mon frère avait dix ans de plus que moi. J'aurais été heureux qu'il voie ce que je fais. À travers ma réussite, il y a peut-être aussi l'envie de donner du plaisir à mes parents. Leur rendre le sourire par une présence plus marquée d'un de leurs enfants. Ça été une des conséquences heureuses de mon métier."
À l'instar d'un Guillaume Canet , qu'il croise parfois dans les épreuves de saut d'obstacles du Longines Global Champions Tour, Nicolas Canteloup n'a pas eu la carrière de cavalier dont il rêvait plus jeune : "Après le bac, il y a eu un rendez-vous avec mon instructeur, mon maître de manège et la présidente de mon club, raconte l'imitateur au JDD. Alors que, jusque-là, ils m'encourageaient, soudain, devant mes parents, ils m'ont découragé. Il vaut mieux qu'il poursuive ses études. Mais j'ai toujours gardé un cheval qui galope dans ma tête." Si bien qu'aujourd'hui, ce père très strict se sert de l'équitation pour élever ses enfants ; c'est ce qu'il expliquait au printemps dans le magazine Psychologies : "Éduquer des enfants est suffisamment compliqué comme ça pour ne pas y ajouter ces obstacles que sont la télé, Internet, les jeux vidéo ou le portable. Nos enfants n'ont rien de tout cela. (...) Cela peut paraître radical, mais, comme ils ont été élevés de cette façon, ça ne leur pose aucun problème. Ils sont très épanouis. Quand ils rentrent, ils sont avec les chevaux. Je me sers de l'équitation pour les éduquer."
Retrouvez l'intégralité de cette interview de Nicolas Canteloup sur le site www.lejdd.fr