Image du film Malavita de Luc Besson
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Le rayonnement du cinéma français à l'étranger est important et l'Hexagone peut se targuer de faire belles recettes hors de ses frontières, face à une industrie qui écrase tout sur son passage, celle d'Hollywood. Pourtant, en 2013, les chiffres sont loin d'être aussi mirobolants qu'en 2012, un cru exceptionnel qui n'aura pas été poursuivi l'année suivante. Selon l'étude d'UniFrance, l'association de promotion du cinéma français, les chiffres sont en net recul, avec 50 millions de spectateurs dans le monde qui ont vu un film français, loin des 144,1 millions d'entrées réparties durant l'année 2012 (soit 688 millions d'euros de recette).
Comment expliquer l'effondrement du cinéma français à l'étranger, relativement aux résultats de l'année précédente ? Tout simplement par le fait qu'il n'y avait pas, en 2013, de grosses locomotives cinématographiques comme en 2012, où Intouchables rassemblaient les spectateurs du monde entier. Un film-phénomène comme il n'y en a pas chaque année. Par ailleurs, le succès de Taken 2 d'Olivier Megaton, issu des studios de Luc Besson (EuropaCorp) avait cartonné à l'étranger avec 47,8 millons d'entrées hors de France.
Cette année, c'est d'ailleurs une nouvelle production de Luc Besson qui est à la tête des films français les plus vus à l'étranger : Malavita avec Robert De Niro et Michelle Pfeiffer. De quoi assurer la place du réalisateur-producteur dans le rayonnement du cinéma français à l'étranger. Si les critiques étaient mitigées chez nous, le million de billets a été presque atteint en France, et à l'extérieur du territoire, il a attiré 8,3 millions de spectateurs (47,4 millions d'euros de recettes).
Le long métrage est suivi par Amour de Michael Haneke, la Palme d'or 2012, qui a réalisé 2,4 millions d'entrées en 2013 et par la romance du réalisateur de L'Arnacoeur, Un plan parfait, avec Dany Boon et Diane Kruger (1,6 million d'entrées). Viennent ensuite le film d'action Colombiana (estampillé EuropaCorp lui aussi) avec 1,6 million d'entrées et enfin La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche, Palme d'or avec 1,1 million de billets vendus.
On remarquera la variété des types de films dans ce top 5, entre grosses productions pleines d'explosions, films d'auteur exigeants et comédie romantique. Le niveau des recettes à l'étranger rejoint celui que le cinéma français connaissait au début des années 2000, précise Le Film français. Parmi les surprises, La Cage dorée de Ruben Alves a conquis la communauté portugaise à l'étranger comme le souligne Le Monde : "Au Portugal, il a fait un score exceptionnel (750 000 entrées), dépassant au box-office Gravity et les autres grosses productions américaines."
Malgré ces chiffres, Isabelle Giordano, nouvelle directrice générale d'UniFrance, reste optimiste sur la suite des événements, souhaitant appuyer l'exportation de la culture française via Internet, indique Le Film français. Reste que le rapport Bonnell a épinglé le manque de rentabilité des films français et que la profession s'accorde pour dire qu'il faut "une nouvelle mue", pour reprendre les termes de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, notamment dans le système de financement des longs métrages.
Comment expliquer l'effondrement du cinéma français à l'étranger, relativement aux résultats de l'année précédente ? Tout simplement par le fait qu'il n'y avait pas, en 2013, de grosses locomotives cinématographiques comme en 2012, où Intouchables rassemblaient les spectateurs du monde entier. Un film-phénomène comme il n'y en a pas chaque année. Par ailleurs, le succès de Taken 2 d'Olivier Megaton, issu des studios de Luc Besson (EuropaCorp) avait cartonné à l'étranger avec 47,8 millons d'entrées hors de France.
Cette année, c'est d'ailleurs une nouvelle production de Luc Besson qui est à la tête des films français les plus vus à l'étranger : Malavita avec Robert De Niro et Michelle Pfeiffer. De quoi assurer la place du réalisateur-producteur dans le rayonnement du cinéma français à l'étranger. Si les critiques étaient mitigées chez nous, le million de billets a été presque atteint en France, et à l'extérieur du territoire, il a attiré 8,3 millions de spectateurs (47,4 millions d'euros de recettes).
Le long métrage est suivi par Amour de Michael Haneke, la Palme d'or 2012, qui a réalisé 2,4 millions d'entrées en 2013 et par la romance du réalisateur de L'Arnacoeur, Un plan parfait, avec Dany Boon et Diane Kruger (1,6 million d'entrées). Viennent ensuite le film d'action Colombiana (estampillé EuropaCorp lui aussi) avec 1,6 million d'entrées et enfin La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche, Palme d'or avec 1,1 million de billets vendus.
On remarquera la variété des types de films dans ce top 5, entre grosses productions pleines d'explosions, films d'auteur exigeants et comédie romantique. Le niveau des recettes à l'étranger rejoint celui que le cinéma français connaissait au début des années 2000, précise Le Film français. Parmi les surprises, La Cage dorée de Ruben Alves a conquis la communauté portugaise à l'étranger comme le souligne Le Monde : "Au Portugal, il a fait un score exceptionnel (750 000 entrées), dépassant au box-office Gravity et les autres grosses productions américaines."
Malgré ces chiffres, Isabelle Giordano, nouvelle directrice générale d'UniFrance, reste optimiste sur la suite des événements, souhaitant appuyer l'exportation de la culture française via Internet, indique Le Film français. Reste que le rapport Bonnell a épinglé le manque de rentabilité des films français et que la profession s'accorde pour dire qu'il faut "une nouvelle mue", pour reprendre les termes de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, notamment dans le système de financement des longs métrages.