Qui pour succéder à Reda Kateb et Adèle Haenel, lauréats l'an dernier des Prix Patrick Dewaere et Romy Schneider ? En attendant le verdict mi-avril, les nominations permettent de lever le voile sur les six finalistes, trois chez les hommes et trois chez les femmes. Comme chaque année, on retrouve à la fois des comédiens espoirs du cinéma français et quelques confirmés que l'année écoulée a permis de faire définitivement éclore. Il y a deux ans, Pierre Niney et Adèle Exarchopoulos s'imposaient. Le premier allait être sacré meilleur acteur aux César l'année suivante, alors que l'héroïne de Kechiche obtenait le prix Romy Schneider un mois et demi après le César du meilleur espoir féminin.
Pour la 35e édition, on retrouve chez les femmes Zita Hanrot (meilleur espoir féminin pour Fatima), face à Lou de Laâge (Les Innocentes, Le Tournoi et L'Attente) et Christa Théret (Marguerite, La Fille du patron). Chez leurs homologues masculins, Pio Marmaï (vu cette année dans Nos futurs) est à nouveau nommé, il fera face au grand favori Vincent Lacoste, dont l'année cinématographique fut aussi riche que chargée entre Hippocrate, Lolo, Journal d'une femme de chambre, La Vie très privée de monsieur Sim et Peur de rien, et Matthias Schoenaerts, que l'on a pu voir dans The Danish Girl, Maryland, Suite française, Les Jardins du roi et Loin de la foule déchaînée.
Créés en 1984, les Prix Romy Schneider et Jean Gabin (puis Patrick Dewaere depuis 2007) mettent chaque année en lumière deux (jeunes) comédiens qui ont marqué l'année précédente et font également figure de pari pour l'avenir. Désignés par deux collèges composés de quinze journalistes chacun, les nommés de cette édition seront prochainement réunis pour une présentation officielle. En attendant que les noms des grands gagnants soient divulgués, courant avril.